Histoire de l'ACAP

L'Association canadienne pour l'art photographique est née en 1998 d'une fusion entre l'Association nationale pour l'art photographique (ANAP) et l'Association canadienne pour la photographie en couleur (ACPC).

Voici un bref historique de l'ACAP.

Les origines de la CPAC remontent à mai 1947, lorsqu'un petit groupe de photographes amateurs s'est réuni à Toronto pour organiser une association nationale. La formation de la CPAC a été annoncée dans des magazines de photographie, ce qui a incité les clubs de photographie du Canada à se joindre à la nouvelle organisation. La Colour Photographic Guild de Halifax a été la première à s'y joindre. En novembre 1949, un conseil d'administration a été élu et Alice Payne Stark est devenue la première présidente de la CPAC. La CPAC a parrainé son premier congrès sur la photographie couleur en 1953, puis en 1957. D'autres congrès ont suivi jusqu'à ce que le déclin des effectifs ne permette plus de soutenir de telles initiatives.

Au printemps 1967, un petit groupe de photographes canadiens s'est réuni pour discuter de la nécessité de créer une association canadienne qui ferait la promotion de tous les aspects de la photographie, y compris l'imagerie en noir et blanc. La CPAC n'était pas destinée à étendre ses intérêts au-delà de la couleur. L'échange d'idées se poursuit et, en décembre 1967, la NAPA voit le jour.

La NAPA a aidé les photographes canadiens par le biais d'expositions, de concours, de conférences, d'ateliers et de son magazine d'art de longue date, Camera Canada. Le nombre de membres est passé de 225 personnes et 40 clubs à plusieurs milliers de personnes et plus de 100 clubs.

Le succès de la NAPA n'aurait pas été atteint sans les efforts inlassables et désintéressés de nombreuses personnes, notamment les dirigeants, les administrateurs et les présidents de notre association. Notre premier président, Lloyd C. Kitchen, grâce à son leadership et à ses solides compétences administratives, a jeté des bases solides pour la croissance et la popularité de la NAPA.

Joan Powell, rédactrice en chef de Fotoflash, a fait un travail remarquable en préparant cette publication, qui nous a permis de rester informés et de nous tenir au courant de ce qui se passe dans le domaine de la photographie canadienne. Les directeurs de notre bureau national, de Helen Hancock à l'actuelle Lee Smith, ont joué un rôle majeur dans le maintien des organisations sur la bonne voie.

Freeman Patterson a joué un rôle déterminant grâce à sa clairvoyance pendant les étapes de planification. En tant que rédacteur en chef de Caméra Canada, il a contribué à la réalisation d'un grand nombre des buts et objectifs énoncés dans la charte, accordée en 1969. Il continue d'impressionner et d'instruire les Canadiens avec ses nombreuses images de qualité, ses livres et ses ateliers à travers le pays.

La NAPA a connu de grands changements vers 1994, lorsque le siège social a été déplacé de l'Ontario à son emplacement actuel en Colombie-Britannique. Caméra Canada a reçu simultanément un nouvel imprimeur, un nouveau service de lithographie et une nouvelle équipe de rédaction.

Président de la NAPA pendant deux mandats, le Dr Bob Ito a supervisé et assumé lui-même une grande partie des tâches liées à ces transitions, du déménagement du matériel de bureau à la mise en place du nouveau système informatique. Le Dr Ito est toujours membre du conseil d'administration et est maintenant notre directeur de l'imagerie photographique. Nous continuons à compter sur ses conseils pour les questions importantes.

La NAPA et la CPAC ont fonctionné indépendamment jusqu'à ce que les deux conseils d'administration se réunissent à Toronto à l'hiver 1996. Le sentiment était partagé qu'un seul groupe répondrait mieux aux besoins et aux désirs des photographes canadiens. Il a fallu deux ans pour régler les détails logistiques, jusqu'à ce que les deux groupes soient finalement réunis sous le nom d'Association canadienne pour l'art photographique (ACAP).

Les points forts des deux groupes ont été adoptés et maintenus comme services et fonctions fournis par la nouvelle organisation. Les programmes de distinctions honorifiques, de prix et de bourses d'études ont été affinés. De nouvelles expositions et de nouveaux concours, laissant plus de place aux idées novatrices des photographes, ont été ajoutés. Les travaux générés et manipulés par ordinateur ont trouvé un lieu d'appréciation, de même que les expériences de transfert de colorant et d'émulsion. Les artistes abstraits ont même leur propre forum. Et la photographie numérique est désormais intégrée de bout en bout.

Le magazine Camera Canada a évolué pour devenir le journal Fotoflash, plus informatif, qui a ensuite prospéré et s'est transformé en l'actuel magazine Canadian Camera, présentant des portfolios et des articles de membres et de clubs de la CAPA. De nombreux rédacteurs, imprimeurs et annonceurs ont contribué à façonner le tissu de notre populaire publication trimestrielle, notamment Doug Boult, Joy McDonell et, actuellement, Sheena Wilkie.

La Conférence canadienne de la photographie (anciennement Conférence canadienne de l'appareil photo et Collège de l'appareil photo du Canada) demeure la principale conférence annuelle d'été de l'ACAP et, après une interruption de cinq ans, elle a été relancée en 2011. Fondée à l'origine sur l'exposition annuelle d'estampes et le salon itinérant qui s'ensuivit, les photographes de diapositives et d'images numériques ont finalement trouvé un forum dans ce lieu prestigieux, lors de la CCC 93. Le week-end prolongé d'ateliers et d'excursions continue d'être très populaire auprès de nos membres et du public.

Où allons-nous à partir de maintenant ? L'orientation de l'ACAP continuera de reposer sur les efforts de ses bénévoles et l'enthousiasme de ses membres. Des chambres noires traditionnelles au monde de l'imagerie numérique, l'ACAP suivra le rythme et évoluera, aidant les artistes canadiens à laisser leur marque dans le merveilleux monde de la photographie !